Comment faire ma rééducation olfactive :
Pour ce faire un pack vous est proposé :
Matériel :
Avec ce coffret vous allez avoir :
A – 7 flacons d’huile essentielle différente diluée à 20% dans de l’huile d’Amande douce (Huile végétale Prunus dulcis raffinée) notamment :
- Cèdre de l’atlas (Huile essentielle Cedrus atlantica)
- Orange douce (Huile essentielle Citrus sinensis)
- Eucalyptus globulus (Huile essentielle Eucalyptus globulus)
- Citron (Huile essentielle Citrus limonum)
- Menthe verte (Huile essentielle Mentha spicata)
- Géranium rosat (Huile essentielle Pelargonium graveolens)
- Lavande vraie (Huile essentielle Lavendula angustifolia)
B- Un flacon de la fragrance naturelle de Vanille diluée à 20% dans de l’huile d’Amande douce
C- Un Flacon avec du Café torréfié (Graine de Coffea arabica moulu)
D- Un flacon avec du beurre de Cacao constituant majoritaire du Chocolat (Beurre de Theobroma cacao)
E- Un tableau ou vous pouvez marquer tous les résultats obtenues
Ces flacons sont remplis à moitié pour permettre une agitation efficace avant l’utilisation ainsi les senteurs seront mieux libérées
Mode opératoire :
A- Prendre le flacon en main
B- Prendre 10 secondes pour bien imaginer le produit
C- bien agiter le flacon
D- L’ouvrir et le sentir pendant 10 secondes tout en le maintenant à 5 cm de votre nez
E- Notez-le résultât obtenue dans le tableau présent dans le coffret
- 0 : Pour aucune odeur (Anosmie)
- 3 : Pour odeur présente mais vous n’arrivez pas à la reconnaître (Troposmie)
- 6 : Pour odeur reconnue mais de faible intensité (Hyposmie)
- 10 : Pour odeur reconnue
F- Répéter cette opération pour tous les flacons trois fois par jour
G- À la fin de la journée comptabilisez le total des points et le nombre de case remplie et calculez la moyenne :
- La moyenne = Total des points / Nombre de cases
- La moyenne fois 10 est votre pourcentage olfactif
Chez l’humain on considère que ce pourcentage doit se situer entre 75% & 100%
H- La durée de la rééducation olfactive est de 6 semaines
I – Pour un résultat optimum, accompagnez cette rééducation avec une alimentation saine et équilibrée (fruits et légumes) ainsi que des compléments alimentaires tels que le magnésium et le Zinc
Sommaire
La pandémie de Covid-19 aura mis sur le devant de la scène un trouble neurosensoriel peu médiatisé jusqu’alors, celui de la perte ou de l’altération de l’odorat. En effet, selon une étude conduite dans 18 hôpitaux européens auprès de plus de 2 000 hommes et femmes testés positifs au virus SARS-CoV- 2,
- 73 % des patients suivis ont rapporté une perte brutale et totale de leur odorat (anosmie)
- 14 % ont noté une diminution de leur sensibilité olfactive (hyposmie), la plupart du temps en association avec des troubles du goût.
Comme le confirme le Pr Pierre Bonfils, chef du service ORL et chirurgie cervico-faciale de l’hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP) : « Ces virus détruisent les cellules de l’épithélium olfactif chargées de détecter les molécules odorantes en circulation dans l’air« .
Du nez au cerveau : mais au fait, comment fonctionne l’odorat ?
Des extraits de rose, de clou de girofle, de gingembre, de café… Ces stimuli olfactifs entretiennent l’odorat que l’on sait sensible aux attaques virales et au vieillissement.
- Les produits odorants entrent dans les fosses nasales. Bien mastiquer permet aussi de libérer un maximum de molécules odorantes dans l’arrière-gorge qui ensuite passent dans la cavité nasale.
- Les odorants atteignent l’épithélium olfactif : le message chimique est transformé en message électrique et stimule la formation de nouveaux neurones sensoriels.
- Le message odorant est transmis au bulbe olfactif dans le cerveau.
- Il parvient à l’amygdale et à l’hippocampe. L’amygdale traite l’émotion, agréable ou désagréable, déclenchée par l’odeur. L’hippocampe joue un rôle essentiel dans le processus de la mémoire. Voilà pourquoi les odeurs sont reliées à nos souvenirs !
- Le message odorant arrive au cortex orbi frontal, l’organe du parfumeur. C’est lui qui traite les sensations conscientes de l’odorat et du goût.
L’anosmie est un trouble neurosensoriel
Covid-19 : la perte de l’odorat et du goût peut durer jusqu’à 5 mois
L’anosmie pourrait durer parfois plus longtemps que l’infection à la Covid-19 proprement dite. Pourquoi ? « Une fois débarrassé du virus, l’organisme doit encore remplacer les neurones olfactifs abimés au cours de l’infection par de nouveaux, générés à partir d’un stock de cellules souches », explique l’Inserm sur son site. Mais combien de temps faut-il pour récupérer cette faculté ? Selon une étude préliminaire menée par le Dr Johannes Frasnelli de l’Université du Québec (présentée à la 73e réunion annuelle de l’American Academy of Neurology en avril 2021), les personnes atteintes de Covid-19 peuvent perdre leur odorat et leur goût jusqu’à 5 mois après l’infection.
Combien de temps dur l’anosmie ?
« Bien que la Covid-19 soit une nouvelle maladie, des recherches antérieures montrent que la plupart des gens perdent leur odorat et leur goût premiers stades de la maladie », explique le Dr Johannes Frasnelli, en charge de l’étude. L’étude a impliqué 813 travailleurs testés positifs au coronavirus, ayant accepté de remplir un questionnaire en ligne et d’effectuer eux-mêmes un test à domicile pour évaluer leur sens du goût et de l’odorat sur une période moyenne de cinq mois après leur diagnostic, sur une échelle allant de 0 à 10 (le chiffre zéro correspondait à l’absence totale d’odorat, le chiffre 10 à des sens revenus).
Il s’avère qu’au total, 580 personnes ont perdu leur sens de l’odorat. Et parmi eux, 297 participants, soit 51%, ont déclaré qu’ils ne l’avaient toujours pas intégralement retrouvé cinq mois plus tard. En moyenne, les participants classaient leur odorat à 7 sur 10 après l’infection, contre 9 sur 10 avant d’être tombés malades.
En parallèle, 527 de ces participants ont signalé une perte de leur goût (une agueusie) au cours de l’infection. 200 personnes, soit 38%, ont déclaré n’avoir toujours pas retrouvé leur sens du goût cinq mois plus tard, tandis que 73 personnes, soit 9%, avaient une perte persistante de leur goût avec le test à domicile. En moyenne, ces personnes classaient leur sens du goût à 8 sur 10 après la maladie, contre 9 sur 10 avant de tomber malade.
« Découvrir l’étendue des problèmes neurologiques associés »
« Nos résultats montrent qu’une altération de l’odorat et du goût peut persister chez un certain nombre de patients. Cela souligne l’importance du suivi des personnes infectées et la nécessité de poursuivre les recherches pour découvrir l’étendue des problèmes neurologiques associés à la Covid-19 », conclut le Dr Johannes Frasnelli.
Une perte de l’odorat peut considérablement altérer la qualité de vie et a des répercussions sur la façon de se nourrir, les relations sociales et même la perception de certains dangers.
En France, les personnes qui vivent une baisse de l’odorat en lien avec la Covid-19 sont invitées à faire progresser les travaux dans ce domaine en répondant à une enquête en ligne conçue par une équipe du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon.
En quoi consiste le training olfactif ?
« Le training olfactif est alors le meilleur des traitements », indique le Dr Jérôme Lechien du service ORL de l’hôpital Foch, à Suresnes. Ce dernier a suivi la cohorte de patients européens Covid-19 ayant, pour 85 % d’entre eux, retrouvé leur odorat au bout de deux mois. Constat partagé du côté du service ORL des Cliniques universitaires Saint-Luc, à Bruxelles, où cette technique de rééducation olfactive est recommandée depuis une dizaine d’années.
« On demande à nos patients de sentir, chez eux, des odeurs au moins deux fois par jour, pendant 5 minutes, et durant deux à trois mois ».
« On commence le premier mois par quatre odeurs, puis on change le ou les mois suivant(s), précise le chef de ce service, le Pr Philippe Rombaux. Certains patients se sont équipés de jeux de société de type “Loto des odeurs” ou “Le nez du vin”. Mais on peut tout à fait se tourner vers les épices, les huiles essentielles. L’important, c’est de réunir des odeurs variées permettant une stimulation olfactive large : du fruité, du floral, du boisé… »
Cette « formation aux odeurs » est basée sur la neuro plasticité, la capacité du cerveau à se réorganiser pour compenser un changement ou une blessure. Elle a comme avantage d’aider les personnes à récupérer plus rapidement et plus complètement leur sens de l’odorat, sans effets secondaires indésirables contrairement aux corticostéroïdes (rétention d’eau, hypertension et problèmes de sautes d’humeur et de comportement).
Bibliographie :
https://www.santemagazine.fr/traitement/anosmie-comment-retrouver-son-odorat-866454#:~:text=Au%20programme%20%3A%20des%20extraits%20de,et%20la%20graine%20de%20caf%C3%A9.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.